capharnaüm
Ceux qui disent que dans le sac à main des filles on ne trouve rien n'ont pas vu la boîte à outils de monsieur de Keravel !...
capharnaüm : (de la toponymie biblique) Kefar Nahum, ville située au bord du lac de Tibériade, où Jésus fut assailli par une foule hétéroclite de malades faisant appel à son pouvoir guérisseur. (t'imagines une pièce remplie de béquilles, de perfusions, d'infimières moustachues, de malades qui crachent et qui toussent, avec une odeur d'hôpital ? ben c'est ça un capharnaüm !... beurk !)
Capharnaum, c'est aussi le nom d'une association qui, moyennant une adhésion de 30 euros par an te prête une oeuvre d'art (peinture ou photographie) à accrocher chez toi. C'est pas beau ça ? Si t'habites en Saône et Loire, va y faire un tour !
bazar, souk : ces deux mots sont d'origine arabe. Oups ! pardon !... Bazar est d'origine persane (va dire à une iranien qu'il est arabe, et tu comprendras qu'il faut pas déconner). Mais ces deux mots signifient "marché". (Pour les mots d'origine arabe, j'aurais bien mis un lien vers wikipedia, mais tu vas encore trouver que je te soûle avec mes références culturo-machin ...)
bordel, boxon (ou bocson, ou bocard) : maison de tolérance (c'est pas beau comme euphémisme ?). Boxon, vient de box, anglais, qui désignait un salon particulier dans un café.
Ci-contre : "la prostituée aux anamorphoses", de Gérard Garouste. Ce n'est pas que j'aime particulièrement cette peinture (pardon Gérard !) mais elle fait une transition tellement fantasique entre cette page et la précédente que j'ai été obligée de la choisir !
binz (c'est quoi ce binz ?), merdier, chantier, bric-à-brac (qui évoque immanquablement la "Rubrique-à-brac" de Gotlib, toute ma jeunesse !), fatras, fouillis, fourbi (ce mot là me fait penser à ma grand-mère), foutoir, méli-mélo, pagaille, pêle-mèle etc.
J'ai trouvé un super dictionnaire de synonymes. On peut même tracer un "domaine sémantique". Je n'ai aucune idée de ce que c'est ni de à quoi ça sert, mais c'est beau !
Et si tu me dis que tout ça c'est parler pour ne rien dire, je te réponds "oui, et alors ?..."