Moisson
Tous les blogs ne sont pas morts l’été ! Je continuerai, contre vents et marées (c’est le cas de le dire !). Et j’ai bien raison, la preuve : mon lecteur préféré est encore là (oui, toi ! c’est à toi que je parle !).
Deux nouveaux mots vite fait en passant, car je sais que tu aimes, une fois la lumière éteinte, que je te chuchote sur l’oreiller les mots glanés dans la journée. Moisson. C’est l’époque.
Ca fait penser à disqualifié, hernie discale, dédicace, diacritique (si tu es vraiment le lecteur préféré, tu sais de quoi je parle, sinon va voir là), Eulalie (sainte patronne de la cathédrale d’Elne), Ophélie (tu dois aussi te rappeler que j’en ai parlé là), didactique, escalier pour aller au lit … bref ! c’est pas du tout ça ! C’est : mentions portées en marge d’un opéra ou d’une pièce de théâtre pour donner des indications de mise en scène.
Ce mot là je le connaissais, mais quand je l’ai lu (dans un roman en cours) (de lecture …) il m’a semblé tellement bizarre ! Y’a des mots comme ça qui n’ont l’air de rien, mais quand tu y regardes à deux fois, ils sont très mystérieux ! Tu ne vois pas (pas trop) le rapport entre obnubilé et nubile (= en âge de se marier). Et ben t’as raison, y’en n’a pas !
Notre ami Hachette dit : Obnubiler = priver de lucidité en envahissant l’esprit.
Et l’étymologie précise : caché par les nuages (nubes = nuage en latin, qui a donné nébuleux, nébulosité etc.).
Donc si tu es obnubilé par une idée (mettons ton admiration pour moi) cela cache les autres idées, comme un gros nuage.